manifeste auto-édition version 2 le 2 octobre 2013...

Nous demandons la justice là où règnent le système, le clan, l'opacité, le partage entre inféodés.


« Non, le gouvernement ne fera rien » constatait réaliste, celui qui n'avait pas encore écrit les Illusions perdues. Non, ce gouvernement, comme le précédent, comme le suivant, ne fera rien avant que nous représentions un réel poids.

« Non, le gouvernement ne fera rien. Le gouvernement actuel, fils de la presse, est heureux de cet état de choses, et le prolongera s'il le peut : son inertie en est la preuve » expliquait Balzac.
Il en concluait : « notre salut est en nous-mêmes. » Ecrivains réveillez-vous, j'ai lancé mi 2012. Pour l'instant sans effet.

Version 2... aucune réelle analyse globale de l’édition chez l’immense majorité des néo-auteurs-autoéditeurs, qui balancent sur les plateformes le plus souvent sans comprendre (sans lire parfois) les conditions générales et donc leurs obligations légales. Ce manifeste est donc sûrement destiné à une minorité, les quelques auteurs dans une réelle démarche littéraire, en voie de professionnalisation. Les autres font un petit tour et en même temps continuent d’espérer être retenus par « un grand éditeur. » L’indépendance voulue et souhaitée est rare. Le moteur semble plus l’orgueil que l’oeuvre, l’orgueil d’appartenir à un milieu "fermé", pouvoir écrire « j’ai été retenu(e) » ; on subit même l’outrecuidance de faceboukeurs/euses en quête d’un éditeur…

Aurélie Filippetti n’a rien inventé sur le sujet ! Déjà en 2005 je notais « Les éditeurs sont indispensables à la littérature ! » Certes avec ironie.

Octobre 2013 : Le manifeste de l'auto-édition, version 2 actualisée, disponible en papier et numérique Liens vers les librairies (seules les bonnes librairies distribuent ce livre).