les écrivains peuvent désormais choisir entre un éditeur et une autoédition pro ?
Mais ce n'est pas parce qu'on pourrait remplir un camion de niaiseries publiées en auto-édition, qu'il faudrait se boucher le nez, fermer les yeux, devant tout texte ainsi publié.
Sinon, si le critère du camion devait s'appliquer pour discréditer une profession, l'édition classique en remplit chaque jour, des camions d'invendus, en direction des broyeurs, du recyclage papier. Un cinquième environ de la production nationale envoyé au pilon, et ce serait mépriser la littérature que de prétendre le vendu toujours de grande qualité !
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Oui, aujourd'hui, l'auto-édition, grâce à la révolution numérique, peut réussir : les écrivains peuvent se libérer d'un système qui les a maintenus sous dépendance durant deux siècles en leur confisquant 90% des revenus de leurs œuvres, en exigeant des remerciements pour 10% de droits d'auteur (moyenne).